1.1 La baie de Saint-Pierre

SITUATION CARACTÉRISTIQUES ENJEUX

La baie de Saint-Pierre dessine une inflexion en creux sur la côte nord-est Caraïbe, au sein de laquelle s’est développée Saint-Pierre, principale ville de la Martinique jusqu’à sa destruction par l’éruption de 1902. La silhouette haute impressionnante de la Montagne Pelée domine la baie, l’ensemble composant un puissant paysage de montagne et de mer. La ville est aujourd’hui relativement isolée, la RN2 reliant Saint-Pierre à Fort-de-France par de nombreux virages qui suivent la côte, et au Morne-Rouge et au restant de l’île par la montagne.

Communes concernées par cette unité de paysage

Saint-Pierre
Le Morne-Rouge


Un site unique sur la côte nord caraïbe : baie élégante dominée par la silhouette impressionnante de la Montagne Pelée

Saint-Pierre dans sa baie, dominée par la Montagne Pelée : paysage littoral grandiose

Une arrivée spectaculaire par la RN 2

Les pentes raides de la Pelée dévalant vers la mer Caraïbe. Baie de Saint-Pierre


De belles pentes agricoles reconquises sur les coulées du volcan

La Montagne pelée et ses pentes agricoles descendant vers la baie de Saint-Pierre.

Les pentes de la Pelée dévalant vers la baie de Saint-Pierre, avec l’échancrure de la Rivière Sèche

Des traces lisibles des destructions de 1902 au milieu de la vie contemporaine

L’église de Saint-Pierre. La présence simultanée de la vie contemporaine, des traces des destructions de 1902 et du patrimoine antérieur à la catastrophe contribue à la valeur et à la spécificité de Saint-Pierre.

Les ruines de 1902, Saint-Pierre

Les traces des destructions de 1902

Un développement sur les pentes agricoles et sur les pentes hautes

Une arrivée sur le bord de mer peu valorisante par la RN 2, à requalifier.

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Le centre-ville :

confortement, intensification, poursuite de la mise en valeur patrimoniale, préservation et valorisation des traces de 1902 au milieu des espaces reconquis

Saint-Pierre, un centre-ville à intensifier

Saint-Pierre, l’église avec la Pelée à l’horizon

Saint-Pierre centre : un bord de mer récemment remis en valeur au bénéfice des espaces piétonniers

Le bord de mer :

poursuite de la mise en valeur au bénéfice des usages doux (piétons, vélos, bateaux), limitation du transit routier lié aux carrières, valorisation paysagère des plages et de l’accueil du public parasités par la proximité de la route et des stationnements, valorisation paysagère et limitation des enrochements et du durcissement du trait de côte

Saint-Pierre centre

Plage étroite prise entre enrochements et route

Remblai sur la plage pour le passage de la route et le parking

La RN2 à Saint-Pierre, en pleine ville, doit supporter le passage des camions des carrières

Une arrivée sur le bord de mer peu valorisante par la RN 2, à requalifier.

La croissance de la ville et les pentes hautes

préservation de l’écrin vert de la falaise, préservation et valorisation de vues, organisation de l’accessibilité, …

L’écrin vert de Saint-Pierre, un enjeu de préservation et de valorisation paysagère, dans le cadre de la croissance de la ville vers l’amont.

La croissance de la ville et les espaces agricoles

 : préservation des espaces cultivés, création de lisières urbaines plantées

Les espaces agricoles du Petit Réduit, dans les pentes hautes de Saint-Pierre. Les grandes pentes agricoles de Saint-Pierre méritent d’être préservées de l’urbanisation

Les rivières et leurs embouchures

(la Roxelane, la Rivière des Pères, …) : réhabilitation paysagère et urbaine

Les abords peu valorisés de la Roxelane

L’arrivée par la RN 2

mise en valeur paysagère : aménagement de points de vue, gestion de la végétation pour préserver les vues, organisation des accès aux plages en privilégiant les modes doux, …

La RN 2 et Saint-Pierre : une arrivée spectaculaire à préserver et à valoriser.

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